L’hypnose thérapeutique
L'hypnose est un état très naturel dans lequel on accède à une partie de nous-même qui nous échappe, nommée l'inconscient. Cet état permet au cerveau de réaliser ce qui lui est dit sans la censure du conscient. Pour autant, vous restez bien conscient et continuez de garder le contrôle. Vous avez tous déjà expérimenté cet état très familier sans le savoir, notamment par la rêverie, la perte d'attention, les "absences",...
Cet état permet d'accéder beaucoup plus aisément à l'apprentissage et au changement. Il agit sur vos comportements, vos émotions, votre point de vue sur la réalité...
L'hypnose ericksonienne et l'hypnose de spectacle n'ont en commun que le mot "hypnose" !
L’hypnothérapeute est formé à intervenir avec expérience auprès de personnes en souffrance (douleurs chroniques, anxiété, manque de motivation, phobies, allergies, dépression, crises de panique, mal-être, migraines, impuissances, troubles gastro-intestinaux, eczéma… souffrances psychiques…). La réussite d’une séance d’hypnose dépend de la bonne collaboration patient/hypnothérapeute.
Durant une séance d’hypnose thérapeutique, vous gardez le contrôle sur vous et vos actions. Votre inconscient, qui, ne l'oublions pas, vous fait respirer, vous aide à cicatriser, automatise vos apprentissages,... peut être considéré comme un allié, un ami. Il ne fera donc que ce qui lui semble bon pour vous, selon les croyances et valeurs qui vous sont propres.
Alors que l'hypnose ericksonnienne vise à aider la personne à prendre le pouvoir sur elle-même, l'hypnose de spectacle consiste à prendre le pouvoir sur la personne.
Lorsqu’il fait son show, l’hypnotiseur utilise des techniques particulières choisies pour surprendre et créer le spectacle. Le show est commencé par un test qui permet de repérer dans le public les personnes les plus suggestibles (tous les spectateurs ne sont pas hypnotisables) et créait ensuite des situations vouées à amuser les spectateurs. Ainsi, est utilisée la technique de « suggestion directe » ou de « rupture de pattern » choisie pour mettre instantanément une personne sous hypnose.
La sophrologie
La sophrologie Caycedienne à la croisée des chemins entre les techniques de la médecine occidentale classique et les médecines orientales traditionnelles.
La sophrologie caycédienne prend sa source dans l’hypnose clinique et les techniques de relaxation occidentales utilisées en milieu hospitalier (« méthode Coué » (pensée positive), la « relaxation progressive de Jacobson » (relâchement des tensions musculaires), le « training autogène de Schultz « (autorelaxation par la suggestion)…
A partir de 1967 Alfonso Caycedo son créateur, entreprend un voyage initiatique qui va lui permettre d’approfondir ses connaissances*. De l’inde au Japon en passant par le Tibet, il détourne ainsi de leurs objectifs initiaux, les bienfaits du yoga, de l’ayurveda (stimulation de la respiration et relâchement musculaire) et du zen (pratique de la méditation) qui viennent ainsi enrichir les bases hypnotiques de la sophrologie.
« Il est venu avec un regard de psychiatre pour explorer les techniques d'investigation de la conscience sous un angle phénoménologique, et il vise à distinguer « certains procédés d'une valeur extraordinaire, capables de développer la personnalité ». Ainsi, il dit : « Avec tout le respect qu'il se doit je les ai adaptés à ma méthode de relaxation dynamique, mais, dans ma technique, on ne peut pas dire que l'on pratique le yoga ou le zen puisque les objectifs de la sophrologie sont différents. »
La sophrologie se structure alors en trois degrés composés d’exercices appelés « Relaxations Dynamiques » :
• Le premier degré améliore la concentration et la perception de son corps ;
• Le second degré renforce l’image de soi ;
• Le troisième degré initie à la méditation.
• En 1985, un quatrième degré de sophrologie voit le jour. Ce degré développe les valeurs existentielles et individuelles de l’individu. La sophrologie dite « sociale » prend de plus en plus d’essor. Certains y découvrent un très important potentiel de développement de la personne.
L’amalgame de toutes ces techniques en une seule méthode rend la sophrologie complète et efficace.
« Accompagner le changement »
Différences et points communs entre la sophrologie caycédienne et l’hypnose Ericksonienne :
Une approche plus large et existentielle, de connaissance de soi, du lien entre le corps et l’esprit (sophrologie) contre une approche ponctuelle visant la résolution d’un problème (hypnose)
La sophrologie travaille à partir l’expérience de la pleine conscience (ouverture de conscience et l’éveil des sens) et l’état modifié de conscience ou sophronique permet notamment :
d’assouplir l’esprit au-delà du positionnement culturel habituel
de développer les perceptions,
d’intensifier le rapport à l’expérience
Il s’agit alors d’ouvrir et d’approfondir l’état de conscience. Et cet état de conscience englobant le corps, l’esprit, l’être tout entier.
En hypnose, l'état modifié de conscience ou état hypnotique se caractérise par une fréquence d’ondes cérébrales différente de celle d’un état d’éveil ordinaire. Bernheim le définit comme un état psychique particulier susceptible d'être provoqué et qui augmente à des degrés divers la suggestibilité.
Durant cet état de sommeil particulier, intermédiaire entre le sommeil et la veille, le soin comporte des phases de suggestion, pendant lesquelles diverses modifications physiologiques, impossibles dans l’état de veille, peuvent se produire. Ainsi l’état d’hypnose permet de lever les barrières automatiques de la rationalité et psychologiques (croyances limitantes).
"Le paradis n’est pas un lieu, mais un état d’esprit"
John Burroughs
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